Dans une déclaration rendue publique, le président du mouvement AGIR – LES LEADERS, Thierno Bocoum, est revenu sur l’affaire qui a récemment impliqué l’artiste Waly Seck. Selon lui, ce dossier illustre « la dérive d’un régime qui choisit l’excès et l’humiliation au détriment de la mesure et de la dignité ».

Pour M. Bocoum, l’opinion nationale a assisté avec stupeur à l’implication d’un des plus grands ambassadeurs culturels du Sénégal dans une affaire de transaction financière, avant que la vérité ne soit établie. Les avocats du chanteur ont confirmé qu’il ne s’agissait que de la vente légale d’un véhicule, opération déjà expliquée par l’artiste lui-même.
« L’humiliation était pourtant déjà consommée », regrette le leader politique, rappelant que Waly Seck a dû verser une caution, annuler des concerts et supporter une réputation écornée qu’aucune procédure ne pourra totalement réparer.
Thierno Bocoum dénonce également le contraste entre la rigueur infligée à l’artiste et la complaisance dont bénéficie, selon lui, la classe politique : « Pendant que des milliards de fonds politiques sont distribués sans contrôle ni reddition de comptes, on traque les transactions privées d’un citoyen qui vit de son art et qui fait rayonner le Sénégal à l’étranger. »
Il a par ailleurs rappelé que d’autres citoyens, tels que Badara Gadiaga et Abdou Nguer, sont encore emprisonnés pour avoir simplement exprimé leur opinion. « La justice n’est pas l’humiliation. L’autorité n’est pas la stigmatisation », insiste-t-il.
Pour le président de AGIR – LES LEADERS, ce n’est pas Waly Seck qui sort affaibli de cette affaire, mais bien l’image du régime accusé de manquer de mesure et de respect envers ses citoyens.