
Le Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Dr El Hadji Abdourahmane Diouf, a procédé, ce jeudi 27 novembre 2025, à l’ouverture officielle de la session du Comité consultatif scientifique et technique (CCST) consacrée aux Aires Marines Protégées (AMP) du Sénégal. La rencontre s’est tenue en présence de l’Ambassadeur de Norvège, M. Knut Langeland, ainsi que de partenaires scientifiques et techniques engagés dans la préservation des écosystèmes marins.

Un appui scientifique et technique salué
Dans son allocution, le Ministre a mis en avant les contributions majeures de programmes et institutions internationalement reconnus, tels que le LENFEST Ocean Program, Grid Arendal, ainsi que le projet Aires marines protégées Mangrove financé par l’AFD. Ces initiatives ont permis d’enrichir considérablement les connaissances sur les écosystèmes côtiers et marins, constituant un socle essentiel pour une gestion durable des ressources halieutiques.

Un réseau national de 17 AMP pour une meilleure résilience écologique
Le Dr Diouf a également rappelé le rôle crucial de la Direction des Aires Marines Communautaires Protégées (DAMCP), qui administre aujourd’hui un réseau de 17 sites couvrant plus de 739 000 hectares. Ce dispositif contribue de manière significative à la résilience écologique, à la sécurité alimentaire des populations et au bien-être des communautés côtières, particulièrement dépendantes des ressources maritimes.

Objectif 30×30 : un engagement fort du Sénégal
Réaffirmant l’ambition environnementale du pays, le Ministre a souligné la détermination du Sénégal à atteindre l’objectif mondial « 30×30 » du Cadre de la biodiversité de Kunming-Montréal. Ce cadre engage les États à placer 30 % des zones terrestres et marines sous protection d’ici 2030. Pour y parvenir, le Sénégal compte renforcer la recherche scientifique, le suivi écologique et l’évaluation continue de l’efficacité de ses Aires Marines Protégées.

Le CCST, un espace stratégique de dialogue scientifique
Instance inclusive de concertation, le CCST jouera un rôle central pour évaluer les progrès réalisés, anticiper les défis futurs et consolider les acquis. La session permettra également de partager les résultats des travaux préparatoires à la 6ᵉ Conférence internationale sur les aires marines protégées (IMPAC6), stimulant ainsi la dynamique nationale et internationale en faveur de la conservation marine.

