Affaire Maïmouna Ndour Faye et Babacar Fall : La Nouvelle Responsabilité dénonce un recul démocratique

Le mouvement La Nouvelle Responsabilité a, dans un communiqué rendu public ce mardi 29 octobre 2025, condamné avec la plus grande fermeté l’arrestation violente des journalistes Maïmouna Ndour Faye, directrice de la 7TV, et Babacar Fall, directeur de l’information à la RFM.

Les deux professionnels des médias ont été interpellés à la suite d’une interview accordée à leur confrère Madiambal Diagne, actuellement recherché par la justice sénégalaise.

Pour le mouvement, ces arrestations constituent une atteinte grave à la liberté de la presse et à la démocratie sénégalaise.

« Il est inadmissible et inconcevable que des journalistes soient brutalisés et arrêtés dans l’exercice de leurs fonctions. Les Sénégalais n’accepteront aucun recul démocratique ni l’instauration d’une dictature. Personne ne peut emprisonner la liberté d’expression », peut-on lire dans le communiqué signé par le Comité d’Initiative du mouvement.

Un régime accusé de dérive autoritaire

La Nouvelle Responsabilité estime que ces interpellations traduisent la panique d’un État impuissant face aux difficultés croissantes des citoyens.

Selon le mouvement, plutôt que d’apporter des solutions concrètes aux préoccupations économiques et sociales, les autorités « s’en prennent à la presse pour faire taire les voix discordantes ».

Dans cette dynamique, le mouvement exprime sa solidarité totale à la 7TV, à la RFM et à l’ensemble des professionnels des médias, tout en exigeant la libération immédiate et sans condition des journalistes interpellés.

Appel à la mobilisation citoyenne

La Nouvelle Responsabilité appelle enfin tous les Sénégalais épris de justice et de liberté à se mobiliser massivement lors de la marche du Front pour la Défense de la République (FDR) prévue le 31 octobre prochain, pour dénoncer « l’arbitraire et les dérives autoritaires d’un régime sans repères ».

Pour ce mouvement, cette mobilisation s’impose comme un acte de résistance démocratique face à une situation qu’il qualifie de « dangereuse pour l’État de droit et pour la liberté d’expression au Sénégal ».

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