
Le sous-préfet de l’arrondissement de Bembou, Alfred Birame Mbaye, accompagné de son adjoint, du maire de la commune, des représentants du service de l’urbanisme, du chef de village, des commerçants et de la gendarmerie, a effectué une descente, ce mercredi 29 octobre, à Kharakhéna, village situé sur la RN7. Objectif : sensibiliser les occupants des emprises de la route nationale à les libérer dans les meilleurs délais.

« Sur instruction des autorités, nous sommes là pour libérer les emprises de la RN7, qui est un corridor important. En compagnie des techniciens, nous avons élaboré un plan d’action. Pour aujourd’hui, il s’agissait de sensibiliser les occupants, d’identifier les installations et de matérialiser les débordements avant de fixer une date pour la libération », a expliqué Alfred Birame Mbaye.
Selon lui, la mission s’est déroulée dans un climat de compréhension et de collaboration avec les populations locales.
Le sous-préfet a toutefois constaté l’existence d’un marché non réglementaire sur le site.
« Le maire m’a montré un espace avec une délibération. Nous allons accompagner les commerçants pour qu’ils puissent être déplacés sur ce site », a-t-il précisé.

Le représentant de l’État a également invité le chef de village, l’imam et les commerçants à poursuivre la sensibilisation, rappelant que « c’est une décision de l’État qui doit être respectée ».
De son côté, le maire Mady Danfakha a salué la bonne compréhension des populations :
« Nous sommes allés à la rencontre des occupants pour les identifier et leur demander de prendre les dispositions nécessaires pour libérer les emprises. C’est une mesure nationale, et nous saluons le comportement citoyen des populations. Concernant le marché, un nouvel espace a été délimité et nous allons discuter avec les commerçants pour l’occuper », a-t-il indiqué.

Le chef du village, Ibrahima Keïta, a pour sa part rappelé que cette décision « concerne tout le monde » : « C’est la loi et c’est une question de sécurité. La RN7 est très fréquentée, et il arrive souvent que des véhicules dérapent. »
Les occupants ont jusqu’au 29 novembre pour libérer les emprises.
Le sous-préfet a précisé que cette mesure s’applique à toutes les localités situées le long de la RN7, dans le cadre des directives des hautes autorités du pays.

